Info lettre de la Senatrice Joëlle Garriaud-Maylam concernant son action en faveur des français de l´Etranger au Sénat
« Sur la scène politique intérieure, après un printemps marqué par la grogne ferroviaire, le début de l’été devrait faire la part belle aux débats sur la réforme constitutionnelle. Plusieurs volets du projet menacent l’équilibre des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, pourtant au fondement même de notre démocratie. La majorité sénatoriale sera bien sûr vigilante. Les Français de l’étranger pourraient être particulièrement pénalisés, avec l’imposition d’une circonscription unique à l’Assemblée nationale et un mandat considérablement réduit pour les sénateurs élus en 2017 – prélude à la diminution annoncée du nombre d’élus représentant les expatriés au Sénat. La perspective d’une représentation spécifique au Parlement européen n’est plus aujourd’hui qu’un lointain mirage…
Parce que la citoyenneté, ne se résume pas au droit (ou au devoir !) de vote, je suis intervenue dans l’hémicycle pour défendre divers amendements visant à permettre aux Français de l’étranger de pouvoir exercer la leur dans des domaines tels que la Journée Défense et Citoyenneté, le Service National universel, le Service Militaire Volontaire ou encore l’équipement en défibrillateurs des établissements français à l’étranger recevant du public et la formation de nos compatriotes à cet outil.
Cette infolettre revient également sur différentes actions que j’ai menées ces dernières semaines en faveur des Français de l’étranger, notamment en matière de fiscalité, de portabilité des droits au chômage, de francophonie ou de d’accès au droit. Je me suis également investie sur la question du devenir de notre système d’enseignement à l’étranger, mis en péril par les coupes budgétaires ; s’il est utile qu’une mission parlementaire ait été créée à ce sujet, j’aurais préféré que l’ensemble des élus des Français de l’étranger puissent y être réellement associés, comme je l’ai souligné dansune lettre au Président Macron. Notre réseau d’enseignement à l’étranger est unique au monde et nous nous devons de le préserver et d’accompagner son développement, tant dans l’intérêt de nos jeunes expatriés que dans celui de notre rayonnement international et de la francophonie. »